Marc-Yvan Côté fait l’objet d’une série d’accusations criminelles pour entreposage illégal d’armes à feu. Une enquête de l’UPAC est toujours en cours et de nouvelles accusations pourraient être déposées par le Service des enquêtes sur la corruption (Sûreté du Québec) de l’UPAC .
L’Unité permanente anticorruption a déposé un mémoire à la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (CEIC) dans le cadre de ses consultations publiques, présidées par la juge France Charbonneau. Ce mémoire présente des pistes d’améliorations de la lutte contre la corruption et la collusion.
Les recommandations, au nombre de 13, touchent, entre autres, :
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Professeur invité, le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, a offert une formation de deux jours, les 9 et 10 juillet 2014, à une vingtaine d’étudiants internationaux dans le cadre du « Master en gouvernance et management des marchés publics » du Centre international de formation de l’Organisation internationale du Travail, une organisation de l’ONU, au campus de Turin, en Italie. Cette formation visait notamment à expliquer comment le Québec a agi, depuis les dernières années, pour faire face aux problèmes liés à la corruption. Pour ce faire, le commissaire a présenté le contexte dans lequel l’UPAC a été créée, puis sa structure, sa composition, son fonctionnement et les mandats qui lui sont conférés.
Crédit photo : ITC-ILO
Le commissaire expliquant l'expérience québécoise en matière de lutte contre la corruption aux étudiants du Master en gouvernance et management de marchés publics à Turin.
L’accusé René Lafrance plaide coupable à deux chefs d’accusation dont actes de corruption dans les affaires municipales et complot en vue de commettre des actes de corruption. L’honorable Odette Perron de la cour du Québec lui a imposé une peine de pénitencier de 30 mois. Quant à Jacques Roy et Michel Bergevin, les procédures judiciaires se poursuivent.
Québec, le 20 juin 2014 – À l’issu d’une enquête menée par le Service des enquêtes sur la corruption (Sûreté du Québec), Abdelaziz Younsi et Mohamed El Khayat sont accusés d’avoir mis en place un stratagème frauduleux dans le but de faciliter l’octroi d’un contrat informatique dont la valeur dépasse les 3,3 millions de dollars. En échange de l’obtention de ce contrat, le fonctionnaire qui est notamment accusé d’abus de confiance, de fraude, de fabrication de faux et d’avoir frustré le ministère de la Sécurité publique lors de l’octroi d’un contrat d’approvisionnement de micro-ordinateurs, aurait reçu des avantages pécuniaires. Selon la preuve recueillie, la valeur de la fraude est estimée à environ 400 000 $.
Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, a souligné que « dès que l’UPAC a été informée de l’existence d’un possible stratagème malhonnête et frauduleux, j’ai immédiatement demandé une enquête. C’est cette enquête, rapide et efficace et pour laquelle le Ministère a offert sa pleine collaboration, qui nous a permis de déceler des agissements répréhensibles commis par les deux accusés, un cadre de l’État et un vice-président d’une firme informatique. Les faits reprochés sont absolument inacceptables, ils sont nuisibles pour la société et nous ne pouvons tout simplement pas les tolérer. »
Les accusés comparaîtront au Palais de justice de Québec, le 8 septembre 2014.
Tableau des chefs d’accusations criminelles autorisées par le DPCP
NOM | ACCUSATIONS | ARTICLE DU CODE CRIMINEL |
Abdelaziz Younsi | Abus de confiance | ART. 122 |
Fraude de plus de 5000 $ | ART. 380 (1) A) | |
Complot pour fraude | ART. 465 (1) C) | |
Commet un faux | ART. 366 (1) A) et 367 A) | |
Sachant ou croyant qu'un document est contrefait, s'en sert, le traite ou agit à son égard comme s'il est authentique | ART. 368 (1) (1.1) A) | |
Mohamed El Khayat | Abus de confiance | ART. 122 |
Fraude de plus de 5000 $ | ART. 380 (1) A) | |
Complot pour fraude | ART. 465 (1) C) | |
Commet un faux | ART. 366 (1) A et 367 (A) | |
Sachant ou croyant qu'un document est contrefait, s'en sert, le traite ou agit à son égard comme s'il est authentique | ART. 368 (1) (1.1) A) |
L’UPAC coordonne et dirige des unités d’enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois. Les citoyens peuvent appeler le 1 888 444-1701 pour transmettre toute information relativement à des actes répréhensibles ou gestes d’intimidation en matière de corruption ou de collusion.
Source :
Commissaire à la lutte contre la corruption
Information médias :
Anne-Frédérick Laurence
Responsable des relations avec les médias
Unité permanente anticorruption
514 228-3098, poste 12307
Cel. : 514 296-7593
Le Commissaire à la lutte contre la corruption, dirigé par le commissaire M. Robert Lafrenière, participera les 19 et 20 juin à la Commission des institutions publiques pour dresser le portrait de ses activités de l'année financière 2013-2014, en fonction des questions posées par les différents membres du gouvernement.
Vous pourrez suivre M. Lafrenière par l'entremise du site Internet de l'Assemblée nationale, où tous les textes et vidéos (en direct) seront disponibles.
Montréal, le 8 mai 2014 – Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, confirme qu’un mandat d’arrestation a été autorisé par le Bureau de lutte à la corruption et à la malversation du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) à l’endroit de St-Clair Martin Armitage dans le cadre du projet LAURÉAT. Un avis à cet effet a été inscrit au site de l’organisation internationale de police INTERPOL puisque le suspect est actuellement recherché par les autorités policières en lien avec des accusations de complot pour fraude, fraude et abus de confiance dans le cadre d’un processus d’octroi d’un contrat alors qu’il était employé par le Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
Rappelons que le Service des enquêtes sur la corruption de la Sûreté du Québec a déjà, dans le projet Lauréat, procédé aux arrestations de Pierre Duhaime, Yanaï et Yohann Elbaz, Jeremy Morris et Pamela Porter. Quant à Arthur Porter et Riahd Ben Aïssa, ils sont tous deux sous le coup de mandats d’arrestation émis contre eux, alors qu’ils sont toujours détenus à l’étranger. Un processus d’extradition est en cours.
L’UPAC coordonne et dirige des unités d’enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois. Les citoyens peuvent appeler le 1 888 444-1701 pour transmettre toute information relativement à des actes répréhensibles ou gestes d’intimidation en matière de corruption ou de collusion.
Lien vers l'avis au site INTERPOL http://www.interpol.int/fr/notice/search/wanted/2014-26719
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L’UPAC dévoile ses capsules de formation en ligne
L’Unité permanente anticorruption, en collaboration avec le Sous-secrétariat aux marchés publics, a développé des capsules de formation en ligne portant sur l’intégrité dans les contrats publics et la lutte contre la collusion et la corruption.
Les capsules s’adressent particulièrement aux personnes les plus à risque, soit celles qui, par leur fonction, possèdent de l’information stratégique ou ont un pouvoir d’influence ou de décision, et ce, peu importe leur niveau hiérarchique.
Au total, quatre capsules ont été développées :
· contexte et définitions;
· organisation et législation;
· stratagèmes et facteurs de vulnérabilité;
· comportements à risque, mesures préventives et signalement.
L’objectif est de sensibiliser le public au phénomène de corruption et de collusion et de favoriser le développement des réflexes de prévention lors des activités de gestion contractuelle au sein des organisations.
Pour visionner les capsules, nous vous invitons d’abord à vous inscrire à notre zone réservée.
Montréal, le 15 avril 2014 – Le commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière, confirme que le Service des enquêtes sur la corruption (SQ) de l’UPAC a procédé ce matin à l’arrestation du directeur du Service des incendies de la municipalité de Warwick, Bernard Beaudet.
M. Beaudet fait face à des chefs d’accusation pour fraude, abus de confiance et fabrication et emploi de faux documents. L’accusé sera remis en liberté sous promesse de comparaître le 21 mai 2014 au palais de justice Victoriaville.
L’UPAC coordonne et dirige des unités d’enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois. Les citoyens peuvent appeler le 1 888 444-1701 pour transmettre toute information relativement à des actes répréhensibles ou gestes d’intimidation en matière de corruption ou de collusion.
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Le commissaire à la lutte contre la corruption
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Montréal, le 17 décembre 2013 – Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, a présenté le bilan opérationnel de l’UPAC. Ce bilan affiche un nombre record d’interventions en matière de lutte contre la corruption:
« Ces résultats sont encourageants et démontrent que l’UPAC déploie des efforts constants pour lutter contre la corruption, le trafic d’influence et la fraude envers le gouvernement. Le message envoyé à la population a été entendu; le nombre de signalements reçu est impressionnant et nous continuons à travailler avec une détermination plus forte que jamais pour que soient amenés devant les tribunaux les fraudeurs de l’économie québécoise », a déclaré le commissaire.
Le 10 décembre dernier, l’UPAC a accueilli avec enthousiasme une nouvelle équipe d’enquête, l’Escouade de protection de l’intégrité municipale (EPIM). Aujourd’hui, ce sont 320 personnes qui mènent des enquêtes criminelles et pénales, font de la prévention auprès des donneurs de contrats publics, procèdent à des vérifications administratives, des surveillances de chantiers et, l’intégrité. surtout, croient en la promotion de l’intégrité.
« L’expertise qui a été développée est sans pareil et nous pouvons en être fiers; jamais au Québec autant d’énergie n’a été déployée pour préserver l’intégrité de l’État. Nous avons mis en place des mécanismes efficaces et bien rodés, capables de s’adapter aux enjeux contemporains pour qu’à long terme, des scandales de corruption ne fassent plus partie de l’actualité québécoise », a souligné le commissaire Lafrenière.
Source
Le commissaire à la lutte contre la corruption
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Montréal, le 12 décembre 2013 – Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, a salué ce matin en conférence de presse la vigilance et le courage de la mairesse de Châteauguay, Mme Nathalie Simon, qui a joué un rôle de premier plan dans l’enquête du projet MUET. Cette enquête qui a débuté en septembre dernier a mené à quatre arrestations en lien avec des accusations de fraudes envers le gouvernement, complot, abus de confiance et actes de corruption dans les affaires municipales.
En effet, le commissaire a souligné que « c’est grâce à la collaboration exemplaire d’une élue municipale que les enquêteurs du Service des enquêtes sur la corruption (SQ) de l’UPAC ont pu procéder rapidement à des arrestations en lien avec des actes de corruption, de complot et de fraudes ».
Les personnes arrêtées sont : René Lafrance, Éric Lafrance, Michel Bergevin et Jacques Roy. Elles auraient tenté par diverses tractations de corrompre l’actuelle mairesse en échange de certains avantages personnels.
« La mairesse n’a rien à se reprocher, bien au contraire. Sa collaboration a permis de faire avorter un stratagème de corruption qui visait non seulement son administration municipale, mais aussi son intégrité », a déclaré le commissaire qui a également encouragé tous les élus du Québec à faire de même.
L’UPAC coordonne et dirige des unités d’enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois. Les citoyens peuvent appeler le 1 888 444-1701 pour transmettre – en toute confidentialité – de l’information relativement à des actes répréhensibles ou des gestes d’intimidation en matière de corruption ou de collusion.
Source :
Commissaire à la lutte contre la corruption
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MONTRÉAL, le 18 octobre 2013 - Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, confirme que les policiers du Service des enquêtes sur la corruption de l'UPAC ont procédé à l'arrestation de Michel Lavoie tôt ce matin, à son domicile de Saint-Rémi. La conseillère municipale Louise Trudeau-Lefrançois a également été arrêtée et accusée d'abus de confiance dans la même affaire.
Rappelons que Michel Lavoie avait été arrêté par l'UPAC et accusé d'abus de confiance, de fraude et de complot le 14 décembre 2012 à l'issu d'une enquête qui démontrait qu'il utilisait le pouvoir que lui confère son statut de maire afin de s'assurer que des projets soient développés et construits par ses proches et partenaires d'affaires. Le maire aurait, au moment des faits reprochés, modifié des règlements de zonage, manipulé des appels d'offres et contourné des règles d'attribution de contrat. « Aujourd'hui, un autre volet de cette enquête nous a permis de porter de nouvelles accusations d'abus de confiance contre Michel Lavoie en plus d'accuser la conseillère Louise Trudeau-Lefrançois d'avoir abusé de son statut d'élue dans le but d'obtenir un bénéfice personnel », a précisé le commissaire.
Enfin, soulignons que Michel Lavoie a été suspendu de ses fonctions de maire de la Ville de Saint-Rémi en août dernier par la Cour supérieure du Québec.
L'UPAC
Créée par le gouvernement du Québec en février 2011, l'UPAC coordonne et dirige des unités d'enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois. Les citoyens peuvent appeler le 1 888 444-1701 pour transmettre toute information relativement à des actes répréhensibles ou gestes d'intimidation en matière de corruption ou de collusion.
Annexe au communiqué de presse
TABLEAU DES ACCUSÉS
ACCUSÉS | TYPE D'ACCUSATION |
LAVOIE, Michel, 59 ans | ■ Article 122, Abus de confiance |
TRUDEAU-LEFRANÇOIS, Louise, 61 ans | ■ Article 122, Abus de confiance |
Source
Le commissaire à la lutte contre la corruption
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Anne-Frédérick Laurence
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MONTRÉAL, le 5 août 2013 - L'Unité permanente anticorruption (UPAC) annonce que Revenu Québec a déposé, dans le cadre du projet Grattoir, 64 chefs d'accusation contre M. Jules César Badra relativement à de présumés cas de fraude fiscale dans le domaine de la construction. Le total des amendes minimales réclamées contre cet individu s'élève à 272 512 $. Les chefs d'accusation qui ont été déposés aujourd'hui s'ajoutent aux 388 qui avaient été portés dans le même dossier en janvier dernier contre plusieurs sociétés et leurs administrateurs. Au total, les personnes accusées dans le cadre du projet Grattoir font désormais face à 452 chefs d'accusation, et le montant minimal des amendes réclamées s'élève à 2 345 930 $.
M. Badra est accusé d'avoir aidé la société Civ-Bec inc., de Saint-Jean-sur-Richelieu, et ses administrateurs, MM. Pasquale Fedele, Jacques Lavoie et Patrick Alain, à faire de fausses déclarations de taxes en plus d'avoir demandé indûment des remboursements de la taxe sur les intrants et des crédits de taxe sur les intrants pour la période du 1er décembre 2007 au 31 janvier 2010. En plus des amendes réclamées pour ces infractions (223 728 $ en vertu de la Loi sur l'administration fiscale et 48 784 $ en vertu de la Loi sur la taxe d'accise), M. Badra est passible d'une peine d'emprisonnement.
Rappelons que dans le cadre de cette enquête, Revenu Québec avait perquisitionné en avril 2011 la société Les Entreprises Defcon inc. et la société 9196-3900 Québec inc., exerçant ses activités sous la raison sociale Excavation et Transport Lacroix, ainsi que le syndic de faillite de la société 9189-4725 Québec inc., faisant des affaires sous la raison sociale Lacer international. En effet, Revenu Québec avait des motifs raisonnables de croire que ces sociétés avaient remis des factures de complaisance à la société Civ-Bec inc. L'enquête de Revenu Québec a donc permis de déposer des chefs d'accusation contre ces sociétés et leurs administrateurs, MM. Louis Philippe Lacroix, Yannick Lacroix et Thierry Lacroix, tous accusés d'avoir participé aux infractions reprochées à Civ-Bec inc.
Enfin, soulignons qu'en matière de fraude fiscale M. Badra fait déjà l'objet de 120 chefs d'accusation avec des amendes réclamées de 1 362 880 $ dans le cadre du projet Faufil (juin 2013) et qu'au criminel, 19 chefs d'accusation pour fraude, complot ainsi que production et utilisation de documents contrefaits pèsent contre lui (juin 2012).
Projet Grattoir
Le projet Grattoir est une enquête réalisée conjointement par Revenu Québec, le Service des enquêtes sur la corruption de la Sûreté du Québec, deux unités liées à l'UPAC, et le Bureau de la concurrence du Canada. En juin 2012, le Bureau de lutte à la corruption et à la malversation du Directeur des poursuites criminelles et pénales avait autorisé le dépôt de 77 chefs d'accusation criminelle contre 11 personnes et 9 sociétés relativement à un système de collusion implanté dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu.
L'UPAC a été créée par le gouvernement du Québec en février 2011. Son mandat est de coordonner et de diriger des unités d'enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois.
JUSTE. POUR TOUS.
Revenu Québec a pour mission de s'assurer que chacun paie sa juste part du financement des services publics. Son objectif est de maintenir l'équité fiscale dans l'intérêt de tous.
Source
Commissaire à la lutte contre la corruption
Information
Mme Anne-Frédérick Laurence
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MONTRÉAL, le 27 juin 2013 - Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, annonce qu'une somme de 721 920$, déposée à la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction (CEIC), a été remise aujourd'hui aux enquêteurs du Service des enquêtes sur la corruption (SQ) de l'UPAC à la suite de l'exécution d'un mandat de perquisition émis par la Cour du Québec.
Compte tenu que l'enquête dans ce dossier se poursuit, l'UPAC n'émettra aucun autre commentaire.
Renseignements (UPAC)
Anne-Frédérick Laurence
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DES AMENDES TOTALISANT PLUS DE 8,5 MILLIONS DE DOLLARS ET DES PEINES D'EMPRISONNEMENT SONT RÉCLAMÉES
MONTRÉAL, le 26 juin 2013 - Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, annonce que Revenu Québec a déposé, dans le cadre du projet Touch, 928 chefs d'accusation principalement à l'endroit de M. Antonio Accurso et des sociétés dont il était le principal administrateur. Des amendes minimales totalisant plus de 8,5 millions de dollars et des peines d'emprisonnement sont réclamées pour de présumés cas de fraude fiscale dans le domaine de la construction.
En effet, les sociétés Simard-Beaudry Construction inc., Constructions Louisbourg ltée, Constructions Marton (division de Constructions Louisbourg ltée) et Louisbourg Simard-Beaudry Construction inc. ainsi que l'un de leurs administrateurs, M. Accurso, sont accusés d'avoir fait de fausses déclarations et d'avoir demandé indûment des crédits de taxe sur les intrants (CTI) et des remboursements de la taxe sur les intrants (RTI) pour des périodes comprises entre le 1er juin 2005 et le 31 mars 2010. Des accusations d'avoir inscrit de fausses factures aux livres comptables ont également été déposées.
De plus, M. Accurso et M. Franco Minicucci sont accusés d'avoir fait de fausses déclarations de revenus pour les années 2005 à 2010, en omettant d'inclure dans celles-ci des revenus imposables provenant des sociétés Simard-Beaudry Construction inc., Constructions Louisbourg ltée, Constructions Marton (division de Constructions Louisbourg ltée) et Louisbourg SBC S.E.C.
L'enquête de Revenu Québec a aussi permis de déposer, le 1er mai, 14 chefs d'accusation contre M. Accurso d'avoir acquiescé à l'accomplissement de fausses déclarations par Hyprescon inc. ainsi que d'avoir demandé indûment des CTI et des RTI pour des périodes comprises entre le 1er mars 2005 et le 30 septembre 2005.
Tableaux présentant les accusés ainsi que les amendes minimales réclamées :
Sociétés et administrateur accusés | Périodes de déclaration visées | Chefs d'accusation | Amendes liées à la Loi sur l'administration fiscale | Amendes liées à la TPS |
Simard-Beaudry Construction inc. | Du 1er juin 2005 au 31 octobre 2008 | 222 | 1 544 699,09 $ | 366 057,47 $ |
Constructions Louisbourg ltée | Du 1er septembre 2005 au 30 novembre 2008 | 97 | 414 712,38 $ | 93 078,40 $ |
Constructions Marton (division de Constructions Louisbourg ltée) | Du 1er octobre 2005 au 30 septembre 2008 | 64 | 166 445,54 $ | 28 233,50 $ |
Louisbourg Simard-Beaudry Construction inc. | Du 1er août 2008 au 31 mars 2010 | 69 | 462 125,00 $ | 79 783,49 $ |
Antonio Accurso | Du 1er juin 2005 au 31 mars 2010 | 465 | 2 568 098,73 $ | 577 652,86 $ |
Total | 917 | 5 156 080,74 $ | 1 144 805,72 $ |
Individus accusés | Années fiscales visées | Chefs d'accusation | Amendes liées à l'impôt provincial |
Antonio Accurso | De 2005 à 2009 | 5 | 2 180 942,79 $ |
Franco Minicucci | De 2005 à 2010 | 6 | 47 279,33 $ |
Total | 11 | 2 228 222,12 $ |
Total des amendes liées à l'impôt provincial : | 7 384 302,86 $ |
Total des amendes liées à la TPS : | 1 144 805,72 $ |
GRAND TOTAL : 8 529 108,58 $
« C'est grâce à la collaboration des équipes qui forment l'UPAC que de nombreux dossiers en matière de lutte contre la corruption et la malversation peuvent faire l'objet d'enquêtes rigoureuses comme celle menée par l'équipe de Revenu Québec, qui a pu déposer aujourd'hui d'importants chefs d'accusation contre des individus et des entreprises qui abusent du système fiscal québécois », a déclaré M. Lafrenière.
L'Unité permanente anticorruption (UPAC) a été créée par le gouvernement du Québec en février 2011. Son mandat est de coordonner et de diriger des unités d'enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois.
JUSTE. POUR TOUS.
Revenu Québec a pour mission de s'assurer que chacun paie sa juste part du financement des services publics. Son objectif est de maintenir l'équité fiscale dans l'intérêt de tous.
POUR INFORMATION - UPAC :
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POUR INFORMATION - REVENU QUÉBEC :
Stéphane Dion
Chef des relations publiques et porte-parole
Revenu Québec
418 652-5115
stephane.dion@revenuquebec.ca
MONTRÉAL, le 20 juin 2013 - Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, confirme qu'à la suite de l'arrestation par le Service des enquêtes sur la corruption (SQ) de l'UPAC de Guillaume Côté, ce dernier a comparu le 5 juin 2013 pour des accusations criminelles d'abus de confiance et d'emploi d'un document contrefait. Les chefs d'accusation ont été autorisés par le Bureau de lutte à la corruption et à la malversation du Directeur des poursuites criminelles et pénales.
L'enquête de l'UPAC se poursuit dans la municipalité de Ste-Brigitte-de-Laval.
L'Unité permanente anticorruption a été créée par le gouvernement du Québec en février 2011. À ce jour, l'UPAC a reçu plus de 1500 signalements et 106 personnes ont été arrêtées en lien avec des cas présumés de corruption. Le mandat de l'UPAC est de coordonner et diriger des unités d'enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois.
Source
Commissaire à la lutte contre la corruption
Renseignements
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Montréal, le 17 juin 2013 – Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, a confirmé que Michael Applebaum a été arrêté tôt ce matin par les policiers du Service des enquêtes sur la corruption (Sûreté du Québec) de l’UPAC. Deux autres personnes liées à la même enquête ont également été arrêtées. Il s’agit de Saul Zadjel et Jean-Yves Bisson.
L’enquête ayant mené aux arrestations d’aujourd’hui a débuté en mars dernier et les faits reprochés en lien avec le projet Méandre ciblent la période de 2006 à 2011. Ils reposent essentiellement sur l’obtention d’autorisations et d’appuis politiques concernant deux projets immobiliers à Montréal, dans l’arrondissement Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce.
Les personnes arrêtées étaient, au moment des faits reprochés, des élus et des fonctionnaires de l’arrondissement Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce. Ces dernières font face à 23 chefs d’accusation qui ont été autorisés par le Bureau de lutte à la corruption et la malversation du Directeur des poursuites criminelles et pénales pour abus de confiance, fraudes envers gouvernement, actes de corruption dans les affaires municipales, commissions secrètes et complot.
«On ne peut tolérer que des actes répréhensibles soient commis dans la gestion de nos institutions publiques : les valeurs d’éthique et l’intégrité doivent demeurer au cœur des actions de nos élus, de tous les employés de la fonction publique québécoise ainsi que des fournisseurs de biens et services de l’État », a déclaré le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière.
L’Unité permanente anticorruption a été créée par le gouvernement du Québec en février 2011. À ce jour, l’UPAC a reçu plus de 1500 signalements et 106 personnes ont été arrêtées en lien avec des cas présumés de corruption. Le mandat de l’UPAC est de coordonner et diriger des unités d’enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois.
Détail des 23 chefs d’accusation
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MONTRÉAL, le 13 juin 2013 - Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, confirme que le gouvernement panaméen a procédé à l'extradition de l'accusée Pamela Porter le jeudi 13 juin, vers Toronto. Escortée par les enquêteurs du Service des enquêtes sur la corruption de la Sûreté du Québec, elle arrivera en sol québécois tôt demain matin. Elle sera détenue au Grand quartier général de la Sûreté du Québec en attente de sa comparution prévue demain au Palais de justice de Montréal.
L'accusée fait face à des chefs d'accusation pour recyclage des produits de la criminalité et pour complot. Rappelons que Pamela Porter avait été arrêtée au Panama par les autorités locales, avec la collaboration de la GRC et d'Interpol, le 27 mai dernier en vertu d'un mandat d'arrestation international.
Quant à Arthur Porter, accusé pour fraude, complot pour fraude, fraudes envers le gouvernement, abus de confiance, commissions secrètes et recyclage des produits de la criminalité dans le cadre du projet Lauréat, il est toujours détenu dans une prison du Panama et son processus d'extradition suit son cours.
L'Unité permanente anticorruption a été créée par le gouvernement du Québec en février 2011. À ce jour, l'UPAC a reçu plus de 1400 signalements et 103 personnes ont été arrêtées en lien avec des cas présumés de corruption. Le mandat de l'UPAC est de coordonner et diriger des unités d'enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois.
Source
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Montréal, le 27 mai 2013 – Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, confirme l’arrestation de Arthur Porter et Pamela Porter par les autorités du Panama. Ces arrestations qui ont eu lieu aujourd’hui en sol étranger ont pu être réalisées grâce à la collaboration du Service des enquêtes sur la corruption de la Sûreté du Québec, de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d’Interpol.
Rappelons que le Bureau de lutte à la corruption et la malversation du Directeur des poursuites criminelles et pénales avait autorisé des chefs d’accusation pour fraude, complot pour fraude, fraude envers le gouvernement, abus de confiance, commissions secrètes et recyclage des produits de la criminalité contre Arthur Porter.
Quant à Pamela Porter, elle fait face à des chefs d’accusation pour recyclage des produits de la criminalité et pour complot. Un processus d’extradition visant les deux accusés est présentement en cours.
Renseignements (UPAC)
Anne-Frédérick Laurence
Responsable des relations avec les médias
Unité permanente anticorruption
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Montréal, le 9 mai 2013 - Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, a fait le point sur les résultats d’une enquête policière menée par le Service des enquêtes sur la corruption de la Sûreté du Québec de l’UPAC.
Dans cette enquête, le Bureau de lutte à la corruption et à la malversation du Directeur des poursuites criminelles et pénales a autorisé les chefs d’accusation suivants : fraude, fraudes envers le gouvernement, complot, abus de confiance, corruption dans les affaires municipales, recyclage des produits de la criminalité et gangstérisme à l’égard de 37 personnes qui sont visées par des mandats d’arrestation.
L’objectif de cette enquête visait le démantèlement d’un réseau organisé et structuré qui opérait un système de corruption et de collusion dans l’octroi de contrats publics, bien établi à Laval et orchestré par trois groupes distincts :des entrepreneurs et ingénieurs, des facilitateurs (avocats, notaires et un commerçant) ainsi qu’un groupe d’individus, composé d’un maire, d’un directeur général et d’un directeur général à l’ingénierie.
De plus, l’enquête a permis de démontrer qu’un groupe d’individus visés par l’enquête opéraient un système de collusion et de corruption organisé qui correspond aux chefs de gangstérisme, articles du code criminel 467.12 et 467.13, soit de commettre une infraction au profit d’une organisation criminelle et charger une personne de commettre une infraction.
« L’opération d’aujourd’hui a permis de démanteler un imposant réseau de corruption et de collusion qui existait à Laval et les chefs d’accusation qui ont été déposés sont extrêmement sérieux. Le message est clair, l’UPAC n’hésitera pas à épingler les corrupteurs et les corrompus, qui qu’ils soient et où qu’ils se trouvent. La corruption n’est pas tolérée au Québec et nos actions sont sans limites pour enquêter, détecter et prévenir la corruption dans notre système public », a déclaré en point de presse ce matin le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière.
L’Unité permanente anticorruption a été créée par le gouvernement du Québec en février 2011. À ce jour, l’UPAC a reçu 1300 signalements et 101 personnes ont été arrêtées en lien avec des cas présumés de corruption. Le mandat de l’UPAC est de coordonner et diriger des unités d’enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois.
Liste des personnes visées par les chefs d’accusations déposés :
Gilles Vaillancourt , Claude Asselin, Claude Deguise, Robert Talbot, Pierre L. Lambert, Jean Bertrand, Jean Gauthier, Guy Vaillancourt, Serge Duplessis, Laval Gagnon, Yanick Bouchard, François Perreault, Alain Filiatreault, Jocelyn Dufresne, Valmont Nadon, Antonio Accurso, Joseph Molluso, Ronnie Mergl, Anthony Mergl, Marc Lefrançois, Giuliano Giuliani , Patrick Lavallée, Louis Farley, Guy Jobin, Robert Cloutier, Mike Mergl, Guy Desjardins, Claude Desjardins, Lyan Lavallée, Mario Desrochers, Luc Lemay, Léonardo Moscato, Carl Ladouceur, Normand Bédard, Yves Théberge, Rosaire Sauriol et Daniel Lavallée
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MISE À JOUR (à la demande de la personne concernée): Me Yohann Elbaz a bénéficié d’un nolle prosequi à la suite de procédures judiciaires. Ainsi, il n’a pas été reconnu coupable des accusations portées contre lui suivant cette arrestation.
Montréal, le 25 avril 2013 – Le Service des enquêtes sur la corruption (SQ) de l’UPAC a arrêté ce matin Yohann Elbaz, un suspect dans le dossier Lauréat pour lequel Arthur Porter, Yanaï Elbaz, Jeremy Morris, Riadh Ben Aïssa et Pierre Duhaime ont également été accusés d’infractions criminelles.
Dans le cas de Yohann Elbaz, ce sont 16 chefs d’accusations criminelles qui ont été autorisés par le Bureau de lutte à la corruption et à la malversation du Directeur des poursuites criminelles et pénales, notamment pour fraudes et fraudes envers le gouvernement, abus de confiance par un fonctionnaire public, commissions secrètes et recyclage des produits de la criminalité.
Notons que dans cette enquête, le Service des enquêtes sur la corruption de la Sûreté du Québec a bénéficié de la collaboration du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE).
Yohann Elbaz devra comparaître dans cette cause le 23 mai 2013 au Palais de justice de Montréal.
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MONTRÉAL, le 21 mars 2013 - L'unité permanente anticorruption confirme que le Service des enquêtes sur la corruption de la Sûreté du Québec a procédé à l'arrestation de l'accusé Antonino Catania pour lequel un mandat d'arrestation a été émis hier. Ce dernier fait face à des chefs d'accusation pour complot, fraudes envers le gouvernement et abus de confiance par un fonctionnaire public.
Rappelons que dans ce même dossier, François Thériault et Paolo Catania ont été arrêtés hier et que les trois accusés comparaîtront le 1er mai prochain.
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